VENDREDI 14 SEPTEMBRE 2012 à 20 h
L’été de Giacomo,
de Alessandro Comodin
2011 – Italie/France/Belgique – Numérique – 5.1 – 1 h 18
C’est l’été dans la campagne du nord de l’Italie. Giacomo, un adolescent sourd, part au fleuve avec Stefania, sa meilleure amie. En s’éloignant des sentiers battus, ils se perdent et arrivent dans un endroit paradisiaque où ils se retrouvent seuls et libres. Ils ont 16 et 18 ans, leurs sens s’éveillent.
Léopard d’Or Cinéastes du présent – Locarno 2011
Grand Prix du Jury + Prix « Documentaire sur Grand Écran » – Entrevues Belfort 2011
Vous, qui avez prié pour l’arrivée de l’été, qui avez maudit le ciel, imaginé des chorégraphies pour faire cesser le froid et finalement baissé les bras en vous engouffrant dans une boutique de parapluies, ce film est la bouffée de bonheur à laquelle vous n’osiez plus aspirer. Sa durée est courte, une heure et dix-huit minutes – et c’est peut-être ce qui vous contrariera le plus. Car cette durée, c’est de l’été à l’état brut. Une pure sensation de soleil, puissant, sec, intense, de pieds délicieusement rafraîchis dans l’eau douce de la rivière, de conversation décousues, sans conséquence, de silences reposants, de petites siestes dans la nature, de danses tranquilles au son des bals musettes…
– Isabelle Regnier – Le Monde
« Des éclats de lumière, de l’eau, des rires, des cris, des éclaboussures, des marches sur des sentiers, les herbes qui fouettent les mollets, de la boue chaude et païenne sur les corps, de la sensualité, « premier amour et autres chagrins », l’éveil, l’émerveillement, le trouble, « vous êtes tous verts de peur car dès les premiers baisers vous savez que ça ne pourra pas durer », le cinéma des origines et les origines du cinéma, l’insouciance, la confiance dans le cinéma, dans le plan, dans l’image, le son, les personnages, croire que tout ça fait récit, est émotion, résonne chez le filmeur comme chez le spectateur, le courage de quitter le chemin tracé de ce qu’on avait décidé de faire, l’amour fou du cinéma, la captation de l’éphémère , de ce qui ne se produit qu’une fois, ne se reproduira plus, la vie, la mort , la fin à l’ouvrage, la mélancolie, qu’est-ce que c’est beau la mélancolie, Les petites amoureuses et Badlands, au diable les références et les citations, regardons là le film que nous avons sous les yeux et voyons le comme ce qu’il est, un simple et pur moment d’enchantement. »
Pascal DEUX et Mariana OTERO, cinéastes pour l’ACID
Ils ont été touchés par le film, ils ont écrit…
François Ekchajzer pour Telerama
Isabelle Regnier pour Le Monde
Camille Bui pour Le Blog documentaire
Murielle Joudet pour Chronicart
Julien Gester pour Libération
Raphaëlle Pireyre pour Critikat
Dossier de presse avec interview du réalisateur
Fiche technique
Les projections en entrée libre – dans la limite des places disponibles – se déroulent à Paris, dans le 2e arrondissement, près de la rue Montorgueil :
Salle Jean Dame, Centre sportif Jean Dame17 rue Léopold BellanMetro : Sentier (L3) ou Les Halles